GESTION FINANCIERE DE L’EPARGNE ...
La gestion pilotée …
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Dans le cadre de la loi Pacte, la gestion pilotée se généraliserait à l’ensemble des dispositifs retraite : PERCO, Art83, PERP, Madelin… trop d’épargnants sont investis sur des produits obligataires et monétaires sur du long terme.
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Au sein des PERCO, les salariés ont généralement le choix entre une gestion libre ou une gestion pilotée en fonction de leur horizon de départ. Fin 2017, 48% des 2,4 millions d’adhérents à un PERCO étaient investis en gestion pilotée (source : AFG).
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La gestion pilotée s’appuie sur des études statistiques qui montrent que sur le long terme les placements investis régulièrement en actions fournissent le meilleur rapport performance /risque. Cette technique réduit le risque à l’échéance mais ne garantit pas le capital.
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Les sociétés de gestion proposent déjà toutes ce type de gestion au travers de grilles de pilotage ou de fonds générationnels.
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Les assureurs proposent aussi ces types de gestion en plus de leur fonds général. Le fonds général offre une garantie de capital et un taux de rendement annuel garanti.
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S’il devait y avoir des nuances à apporter ou des spécificités à garder à l’esprit, il y a bien entendu la notion de durée à garder à l’esprit, en effet, ces systèmes de gestion automatiques ont fait leur preuve dans la durée. En règle générale ces systèmes sont efficaces sur des périodes d’au moins 10 ans. Afin de répondre précisément aux attentes des épargnants les gestionnaires proposent des profils de gestions complémentaires (prudents, équilibre et dynamique).
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Difficile de voir un risque majeur à généraliser l’usage de la gestion pilotée dès lors que les épargnants s’y tiendraient à long terme. Ces systèmes sont optionnels. Ils restent au choix de l’épargnant et permettent d’orienter l’épargne vers une économie productive offrant de meilleurs rendements.
L‘épargne solidaire …
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Le projet de loi consacre un article à des évolutions sur la définition des entreprises solidaires.
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Pour l’essentiel les modificationssont contenues dans l’article 29, qui vise à faciliter l’adoption du statut d’ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale). Il y a en effet une déception quant à l’évolution du nombre d’ESUS ; concrètement deux mesures principales sont contenues dans le projet : la suppression de l’obligation de faire figurer dans les statuts la limitation des salaires (on en revient à la situation pré-2014) et l’acceptation comme ESUS des entités contribuant à l’éducation à la citoyenneté, au Développement durable, à la promotion culturelle et à la solidarité internationale. A contrario, les ESUS dites agréées « de droit » doivent désormais respecter la limitation des salaires.
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Au total, les mesures devraient permettre l’agrément de très nombreuses entités actives dans des domaines jusqu’alors traités de façon très hétérogènes suivant les Préfectures, notamment sur l’environnement.